Cinéscope de Louvain-la-Neuve :
événement gratuit
dans la limite des places disponibles
du lundi 26 février au jeudi 1^er mars 2018

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Lundi 26 février > 13H

Le Sourcier des Temps Modernes

Dans le cadre de “Scienceinfuse”.

La projection sera suivie d’un Café des sciences, en présence d’Alain Gachet, le “sourcier”, et de chercheurs de l’UCL.

Alain Gachet sera disponible après la projection du film pour une séance de dédicace de son livre.

Auteur	Sylvie Boulloud et Nathalie Plicot
Genre	Documentaire
Durée	1h10
Année de production	2016
Pays	France

Après 20 ans passés comme prospecteur pétrolier et chercheur d’or au Moyen-Orient et en Afrique, Alain Gachet ne supporte plus de voir des populations mourir de soif sans rien faire. Il sait que la pénurie des eaux de surface et des nappes peu profondes n’est pas une fatalité.

Ses recherches lui font penser que sous les déserts peuvent se cacher de gigantesques réserves d’eau, les aquifères. Convaincu qu’il peut contribuer à modifier le cours des choses, l’explorateur géophysicien abandonne l’or noir pour l’or bleu. Niché dans son repaire de Tarascon, Alain Gachet met au point un système révolutionnaire issu de la totalité de ses savoirs pour localiser les réserves aquifères jusqu’à 3 km de profondeur. Son invention est vite repérée par le Département d’État américain, les agences de l’ONU qui interviennent au Darfour, puis aujourd’hui au Kenya et en Irak.

La découverte d’aquifères sauve des vies mais aussi redessine l’échiquier géopolitique. Quel rôle le sourcier des temps modernes jouera-t-il ?

Lundi 26 février > 19H30

CHASING CORAL
CLIMAT EN PÉRIL : LA PREUVE PAR L’IMAGE

Présentation par Sophie Brems.

Eclairage et analyse de l’expert UCL Jérôme Mallefet du laboratoire de biologie marine.

Réalisateur	Jeff Orlowski
Durée	1H33
Année de réalisation	2017
Nationalité	USA

Sous les vagues, les récifs coralliens meurent les uns après les autres. Des scientifiques et cinéastes se battent pour les protéger.

Fruit de plus de trois ans de travail, de 500 heures de film sous l’eau et de la mobilisation de plus de 500 personnes pour réaliser le tournage, ce documentaire choc documente en temps réel le blanchiment des récifs coralliens et a pour effet de bousculer notre vision de l’impact de l’homme sur la planète.

Mardi 27 février > 19H30

MAREGRAVE
En présence de la réalisatrice

Réalisateur	Justine Cappelle
Durée	25 min.
Année de réalisation	2017
Pays	BE

Ce film poétique dépeint la mer du Nord, au large de la côte d’Ostende, comme un «acteur sans émotion» dans la vie humaine. Un dispositif de mesure des marées sert de point de référence dans ce documentaire impressionniste et contemplatif dont le sujet est l’une des mers les plus fréquentées du monde, gardienne de l’histoire humaine, donneuse de vie et tombeau à la fois. A l’heure du changement climatique, qu’apportera à cette côte le futur quand le niveau de la mer augmentera ?

Mardi 27 février > 20H30

KIDS ON THE SILK ROAD: LIFE IS A BEACH
ENFANTS SUR LA ROUTE DE LA SOIE : LA VIE EST UNE PLAGE

Réalisateur	Jens Pedersen
Durée	23 min.
Année de Réalisation	2017
Pays	DK

Ce court portrait suit Javed, 11 ans, et son meilleur ami, Shahidul, au Bangladesh, alors qu’ils parcourent la longue plage de Cox’s Bazar pour trouver des moyens de gagner leur vie.
Ils donnent des massages, vendent des coquillages, chantent des chansons et font tout ce qu’ils peuvent pour plaire aux baigneurs.
Pendant ce temps, Javed rêve de devenir un surfeur professionnel. Il n’est pas allé à l’école depuis des années parce qu’il doit gagner de l’argent pour sa famille. De plus, l’école n’était pas son « truc » : «je déteste quand les gens essaient de me contrôler, j’aime décider de mon temps ».
Le film fait partie d’une série sur les enfants et leurs défis de la vie, qui a été filmée dans cinq pays le long de la route de la soie.

Mbarouk Mussa Omar est originaire d’une petite île d’Afrique de l’Est appelée Pemba. Il y a près de dix ans, il a visité un petit îlot voisin appelé Kokota et a été choqué par ce qu’il a vu. Kokota était en train de s’effondrer, et Mbarouk savait que le changement climatique et la déforestation en étaient les coupables. Il voulait désespérément aider Kokota, mais que pouvait faire un pauvre comme lui issu de Pemba?

« Kokota: L’îlot de l’espoir » raconte l’histoire de la quête de Mbarouk pour aider Kokota. Ce court-métrage présente aux téléspectateurs des personnes résilientes vivant en première ligne du changement climatique et raconte comment ces héros improbables ont réussi à s’adapter de manière innovante à un climat réchauffé et à reboiser leur île. Ce film inspirant promet de laisser le public du monde entier croire que des solutions simples peuvent vraiment avoir des impacts énormes.

Comment peut-on vivre sans eau courante? À Lima, la grande capitale du Pérou, telle est la réalité quotidienne de 1,5 millions d’enfants et d’adultes, qui doivent payer jusqu’à une semaine de salaire pour obtenir de l’eau suffisante pour seulement une journée. Et le problème ne se limite pas seulement à la capitale. Dans tout le pays, la pénurie d’eau met des vies en danger et provoque des conflits, puisqu’elle déplace des communautés et menace leurs moyens de subsistance agricoles.
Le changement climatique est partiellement responsable, mais dans ce film, on explique comment les consommateurs européens aggravent cette crise. En effet, la culture des fruits et des légumes qui finissent dans nos supermarchés- les avocats, les asperges, les fruits exotiques- assèche littéralement le sol du Pérou.

Pourrons-nous, un jour, extraire de l’énergie d’une des ressources les plus abondantes sur Terre : l’eau de mer ? Cela paraît irréel, pourtant ce documentaire nous raconte comment des scientifiques du monde entier travaillent avec ardeur pour atteindre ce but.

Grâce à l’analyse d’événements liés au changement climatique, d’interviews avec des amiraux, des généraux et des vétérans de la guerre, le film donne un point de vue inédit sur les conflits en Syrie, le printemps arabe, l’émergence d’ISIS et la crise des réfugiés européens.
Qu’il s’agisse d’effets à long terme ou d’un choc soudain, nous découvrons tout au long du film comment les pénuries d’eau et de nourriture, la sécheresse, les phénomènes météorologiques extrêmes et l’élévation du niveau de la mer deviennent des catalyseurs de conflits dans des sociétés instables.
Les « initiés » du Pentagone présentent ce qui se passera si nous continuons à nous voiler la face sur les conséquences du changement climatique : les vagues de réfugiés, les états défaillants et le terrorisme continueront de croître en taille et en fréquence avec des implications dangereuses pour la paix et la sécurité mondiale du 21ème siècle.

Le plastique serait-il en train de modifier l’écosystème marin sans que l’on en mesure encore toutes les conséquences ? Désormais partie intégrante des océans, au même titre que les algues ou le plancton, les déchets plastiques sont omniprésents, de l’Arctique à l’Antarctique en passant par les mers tropicales. Plusieurs études s’accordent pour affirmer que près de 50 milliards de morceaux de plastique polluent les océans. Mais là est le mystère : l’immense majorité (99 % !) de ces déchets a disparu. Où est-elle passée ? Est-elle ingérée par les organismes marins ? Des scientifiques du monde entier – océanographes, spécialistes de l’environnement, microbiologistes… – enquêtent aujourd’hui sur ce plastique devenu invisible.

« Océan Plastique » commence lorsque le journaliste Craig Leeson, à la recherche de l’insaisissable baleine bleue (« rorqual bleu ») découvre des déchets plastiques dans ce qui devrait être un océan immaculé.
Dans ce documentaire d’aventure, Craig fait équipe avec la plongeuse libre Tanya Streeter et une équipe internationale de scientifiques et de chercheurs. Ils voyageront dans vingt endroits du monde durant quatre années pour explorer l’état fragile de nos océans et découvrir des vérités alarmantes sur le plastique. la pollution, et révèlent des solutions de travail qui peuvent être mises en œuvre immédiatement.

 

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